Un peu dans le brouillard pour votre budget vidéo marketing ? Quelques indices….
Pour les entreprises et les marques, recourir à la vidéo pour interpeller leurs audiences est aujourd’hui indispensable, qu’elles soient internes ou externes. Toutefois, toutes les vidéos n’ont besoin ni du même dispositif ni du même budget. Vous souhaitez comprendre quels moyens leur allouer et pourquoi ? Suivez le guide.
L’appétence du grand public pour la vidéo corporate ou encore la vidéo d’entreprise, voire la vidéo de brand content n’est plus à démontrer. Et si vous en doutiez encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les réseaux sociaux, c’est la championne toutes catégories avec un taux d’engagement moyen supérieur de 30% à celui enregistré par les images, qui elles-mêmes font mieux que des contenus uniquement texte. Autre statistique qui donnerait (presque) le tournis : un milliard d’heures de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube.
Définir les enjeux et les besoins
En brand content, il y a le snack et il y a le slow. La vidéo n’échappe pas à la règle. Savoir si le film à produire relève de la première ou de la seconde catégorie, c’est avant tout se poser la question des enjeux et des besoins. Et cette question tient en un adage : “la fin justifie les moyens”. Car oui, il faut toujours garder en tête le pourquoi et le “pour qui” du projet. Cela évite de jeter l’argent par les fenêtres ou plutôt, de disperser son budget sans obtenir les retombées escomptées. Aussi, parce que de ces deux questions vont découler toutes les autres (comment, combien, quand, où). Mieux encore, elles vont permettre d’y répondre !
À quel rythme et sur quel canal souhaite-t-on communiquer ? S’agit-il d’une vidéo “bien de consommation courante” vouée à alimenter les flux voraces des réseaux sociaux ou d’un film institutionnel “à libération prolongée”, fait pour durer dans le temps ? Quelle est la valeur stratégique du message qui y est délivré ? Quelle est la durée de vie de l’information mise en images et en mots ? Autant d’interrogations à élucider dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet audiovisuel, qu’il émane du service marketing, de communication ou RSE de l’entreprise.
Sa dimension stratégique (ou non) va ainsi déterminer le dispositif et le budget consacrés, poser les jalons du rétroplanning et le niveau de qualité du rendu final. Au risque d’énoncer une évidence, tout devient important pour un film dont l’enjeu est important. A contrario, du snack content peut très bien se satisfaire d’une enveloppe et de moyens techniques plus modestes.
Tout n’est pas une question de taille
Vous l’aurez compris, le juste calibrage des ressources techniques dédiées est possible une fois les besoins et les enjeux clairement définis. À titre d’exemple, pour une vidéo professionnelle, un budget de 1 000 € peut suffire au snack, quand 10 000 € (ou beaucoup plus) seront nécessaires pour un film institutionnel. On l’oublie trop souvent, derrière les 25 images par seconde, il y a des cœurs qui vont palpiter. Mais avant cela, une caméra qui va tourner, et un travail à réaliser sur le casting, la lumière, les décors et le son.
Dans l’inconscient collectif, la première erreur courante consiste à penser que plus le film est de courte durée, moins son coût de production est élevé. Que nenni ! Ce n’est pas la taille qui compte mais bien la technicité. Ainsi, un spot publicitaire de 30 secondes comprenant 50 plans différents se révèle plus complexe à produire qu’une interview de dix minutes avec seulement deux valeurs de plans. L’habillage, le clippage et le sound design sont autant d’éléments qui, certes, font grimper l’addition mais apportent un supplément de profondeur et d’aspérité qui va signer la réalisation. D’un point de vue plus organisationnel, le nombre de jours de tournage influe également sur le devis. Dix interviews tournées en dix jours ne seront pas facturées de la même manière (souvent bien plus et c’est normal) qu’une journée de tournage comprenant dix interviews. Sur ce point aussi, il importe que le chef de projet et l’agence œuvrent main dans la main pour déterminer les besoins avec précision.
Outre les moyens purement techniques et l’aspect logistique, la différence se fait également sur la conception éditoriale. Le soin apporté à l’écriture et le choix du procédé narratif sont déterminants de l’impact du film. Et notamment du degré de connivence, d’une part souhaité par l’entreprise, et, d’autre part, perçu par les audiences. Évidemment, le travail de scénarisation est moins élaboré dans un film à 1 000 € que dans un film à plus de 10 000 €. Et pourtant, la scénarisation, c’est un peu L’homme qui valait trois milliards : un scénario bien ficelé contribue à multiplier les retombées par dix (et plus).
Prêt-à-poster ou sur-mesure ?
Film à 1 000, 10 000, 100 000 ou 1 000 000 000 € : comment faire son marché en tant qu’acheteur ? La réponse est “pourquoi choisir ?”. Aucune de ces options ne prime l’autre. Elles n’ont tout simplement pas la même finalité. Et sont même complémentaires. Comme on distingue la fast fashion de la Haute Couture, cela dépend en partie de la durée de vie escomptée du film : sera-t-il rapidement évincé par un autre contenu ou entend-il être un objet de communication pérenne ? Il est évident qu’une toute petite enveloppe budgétaire est suffisante pour un Reels Instagram ou une story sur Twitter, Facebook ou LinkedIn, des formats emblématiques du snack content qui sont avant tout des films éphémères.
Ce sont précisément ces vidéos “prêtes à consommer” que l’on peut faire soi-même, grâce à l’offre pléthorique disponible sur Internet et smartphones. De YouTube Studio aux outils proposés par Vimeo, en passant par les nombreuses applications pour Android ou Apple iOS, de multiples solutions existent aujourd’hui pour réaliser des montages simples et éditer ses vidéos. On se tournera, en revanche, vers un professionnel de l’audiovisuel pour concevoir un film “sur-mesure”.
Identifier les moyens à dédier à la vidéo
Si certains annonceurs ont la maturité audiovisuelle nécessaire et suffisante pour déterminer quand recourir à l’un ou à l’autre de ces formats, ce n’est pas le cas de tous. Le rôle d’une (bonne) agence conseil est d’accompagner le client dans l’identification des moyens à dédier au projet audiovisuel. Idéalement, elle sera à même de lire au-delà du brief et de saisir les enjeux commerciaux, marketing ou de communication auxquels le film entend répondre.
Laissons à Audiard le mot de la fin. Comme le disaient les Tontons flingueurs : « le prix s’oublie, la qualité reste ». Des retombées positives font rapidement oublier le coût du projet. Ou, plus justement, elles ajoutent au film un supplément de valeur subjective. Celle de la légitimité dans le cas d’un film à “gros budget”, la dépense devenant alors investissement ; celle de la fierté d’avoir fait bien avec peu dans le cas du système D.
Enviededire, agence de communication vidéo, a lancé en 2019 , enviedeprod, une formule “tourné monté dans la journée, dans vos locaux”, adaptée à tous les projets audiovisuels ayant pour vocation d’être rapidement produits et diffusés.