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Réaliser sa vidéo marketing : Caméra professionnelle VS Smartphone. Les arguments pour décider !

Réaliser sa vidéo marketing : Caméra professionnelle VS Smartphone. Les arguments pour décider !

Moteur : Que ce soit une Black Magic, une Red epic, un Sony Alpha7 ou une toute autre caméra, la vraie question à se poser dans le choix de l’appareil c’est d’abord à quel support se destine le film. Est-ce de la diffusion web, réseaux sociaux, écran de télévision, salle de cinéma…?

 

Alors, que choisir ? 


Dans un premier temps, choisir la caméra qui réponde le mieux, avec sa définition d’image à la destination de diffusion. Entre aussi en compte l’image de marque du client (peut-on imaginer Dior filmer Charlize Theron avec un Smartphone?) 

Le budget disponible est aussi un des facteurs de décision.

 

L’utilisation du smartphone peut-être judicieuse par exemple pour qu’un client puisse se filmer avec ses collaborateurs à l’autre bout de la planète sans pour autant dépêcher une équipe de tournage sur place qui viendrait exploser la facture du film ainsi que son empreinte carbone.

 

On reprochait la qualité des images des smartphones il y a encore 5 ans, ce n’est plus le cas aujourd’hui, à tel point que des réalisateurs tel que Michel Gondry ou Gus Van Sant ont réalisé des films entièrement tournés au smartphone. Mais ne vous y trompez-pas, il y a des centaines d’heures de montage vidéo, de travail en post-production pour donner aux images filmées une esthétique de cinéma.

 

Une autre approche pour filmer au smartphone est justement de jouer sur le rendu très reconnaissable d’une vidéo smartphone amateur. 

Les premiers à avoir vraiment joué sur l’esthétique “vidéo amateur” sont les réalisateurs de “Blair Witch Project”. Le film se passe dans la forêt en caméra subjective. Le réalisateur a utilisé de petites caméras légères DVcam qui restituaient la position subjective d’un groupe dans la forêt : l’image visuellement s’en ressent avec cette impression d’amateurisme qui vient soutenir, renforcer et accentuer le propos du film. Par la suite, on a vu cela en entreprise ou en pub.

 

Ainsi le raisonnement que l’on doit tenir : pourquoi j’utilise tel objet ou tel outil plutôt qu’un autre ? En fonction de la création et du support. Quel type d’image servira le mieux mon propos ? Le format vertical n’aurait sans doute pas eu le même impact sans le smartphone. 

 

Égaux face à la Post-production ? 

 

Quel qu’ait été l’outil utilisé pour filmer, le workflow du traitement d’une image est toujours le même : transférer les rushs, éditer sur un logiciel de montage et encoder différemment selon la destination.

 

Si l’intention est de donner une résultante : “j’ai filmé avec un smartphone”, on ne traite pas l’image en post-production – c’est ce que enviededire a fait sur la vidéo des voeux 2020.

 

Si vous voulez filmer avec un smartphone et l’intégrer avec une caméra pro, le processus devient beaucoup plus complexe. Marier des qualités différentes sur un même film, à moins que ce soit une volonté artistique, ça se voit et ça passe moyennement. 

 

En outre, la limite la plus notable : une image issue d’un smartphone concerne le travail sur les pixels. Le nombre de pixel par image d’un smartphone est inférieur à celui d’un capteur de caméra pro et donc tout effet appliqué à ces pixels sera moins abouti, l’étalonnage en souffrira donc.

Si on veut un rendu d’image se rapprochant du cinéma, série, film corpo d’exception, on ne peut pas se permettre l’utilisation d’un smartphone… pour le moment.

En effet les qualités de vidéos des smartphones sont corrélées au débit d’émission et de réception de la 4G, car plus une image est de qualité plus elle pèse lourd.

 

Avec l’avènement de la 5G on peut tout à fait imaginer des smartphones avec des capteurs beaucoup plus performants car l’envoi des fichiers vidéos sera accéléré grâce au débit inégalé de la 5ème génération. On pourra donc envoyer des fichiers plus lourds, de meilleurs qualités, en un temps réduit. (Se référer à : Il est gros mon capteur ?)

 

Et l’avenir de la vidéo sur smartphone ? 

 

En premier lieu, son usage de plus en plus étendu grâce au Live stream, taillé sur mesure pour accueillir les capacités des smartphones. On peut espérer voir le smartphone au coeur d’événements allant de 10 à 15 appareils, ces derniers coûtant moins cher à l’achat ou à la location que des caméras professionnelles. 

Pour les évolutions technologiques, on peut s’attendre à ce que certains téléphones permettent de travailler en réalité augmentée. 

 

La concurrence existe t-elle ? 

 

Il n’y a jamais de concurrence mais de la complémentarité, de l’émulation.

Quand le premier utilisateur de smartphone a filmé en vertical, on a considéré qu’il avait fait une erreur, en réalité aujourd’hui on voit ce format se propager partout.

Cela pousse à réfléchir l’image différemment. C’est ouvrir des portes créatives, fournir à nos clients davantage d’intelligence, une rhétorique de l’image encore plus profonde et aboutie. 

Et puis dans le processus de création, c’est agréable de faire face à la contrainte !

 

Le smartphone s’adapte aussi au flux rapide : la priorité est donnée au fond au détriment de la forme. Si on veut un film de valeur, pérenne, qui reste dans les mémoires, on va privilégier des caméras qui permettent une image plus éblouissante (toujours sous réserve car qu’est ce qui nous éblouit de nos jours…?)

 

Donc non, il n’y a pas de concurrence entre les deux, seulement des budgets différents, des cibles différentes et des enjeux créatifs différents.

 

Alors smartphone VS Caméra Pro  ? 

 

Tout dépend de la création et du support.

Cette réflexion existera toujours, en réalité ce n’est pas nouveau : à une époque, nous avions la super 8 vs 35 millimètres, ensuite le Beta vs DVcam et aujourd’hui smartphones vs caméras 4K, 6K, 8K

 

Ces dualités nous ont fait progresser. Désormais on fait des films de plus en plus étonnants, parce que la technique et la technologie évoluent : plus celles-ci avancent, plus elles nous obligeront à nous adapter et à faire des films pour le coup plus intelligents. Toujours au service des messages à faire passer, des enjeux et de l’impact souhaité sur les audiences internes et/ou externes de nos clients.